Développement et Croissance durable







Développement et Croissance durable



La croissance durable est une théorie économique qui s’inscrit dans le cadre du développement durable, mais dont les objectifs sont clairs et précis.


Certains économistes et hommes politiques préfèrent le terme croissance durable plutôt que développement durable qui est souvent jugé trop vague pour être appliqué concrètement.






Le but de cette croissance durable est de créer un environnement saint où les citoyens du pays en question pourront s’épanouir et atteindre l’excellence. Il s’agit donc, par le biais de l’environnement, de créer les stimulants qui rendront l’économie stimulante et qui attirera les capitaux.






Rendre compatible croissance et développement durable


Cette idée qu’il faut asseoir l’économie sur des acquis solides et en faire un moteur direct de croissance, va en quelque sorte à l’encontre des idées économiques du 20ème siècle, mais sans toutefois les réfuter complètement. Ces dernières préconisaient au contraire des investissements directs à court terme pour stimuler la croissance à long terme, et assuraient qu’il fallait investir dans la consommation ou la production pour optimiser le rendement de la machine économique. La Croissance Durable s’appuie sur trois fondamentaux.


La création d’un environnement plus propre et plus sain


Dans un monde mondialisé, un pays doit tout faire pour attirer et pour garder la main d’œuvre hautement qualifiée, celle là même qui sera au cœur de la poussée supplémentaire de croissance. Cela passe par la création d’un environnement agréable où la population en question voudra passer sa vie. Ainsi, on peut par exemple citer des entreprises comme Google qui ont pour politique de s’implanter dans des régions où il y a une offre d’électricité propre pour faire tourner leurs serveurs et où le lieu de travail est facilement accessible en voiture, en vélo ou en transport en commun. Aujourd’hui, la grande mobilité des capitaux humains force les pays et les régions à devenir plus attractifs. En offrant un cadre de vie plus agréable par la mise en place de réseaux de transport, de communication, de loisirs et d’environnement propre, cette main d’œuvre hautement qualifiée aura davantage de chance de s’y installer et de faire profiter à la communauté de sa connaissance. Bref, créer de véritables villes durables.


L’investissement massif dans la recherche et le développement


La croissance durable est dirigée également vers les humains. Elle propose d’investir davantage dans les personnes, que ça soit au travail, à l’école, dans les centres de recherche ou encore sur des formations sur mesure afin de créer davantage de spécialistes et moins de généralistes du travail. Ces spécialistes seront à même de créer des pôles d’expertise dans différents domaines qui serviront la croissance de l’économie nationale. L’idée ici est que la recherche effectuée dans la santé, les technologies de l’information et des communications, l’énergie et les technologies environnementales contribuera à régler certains problèmes sociaux et environnementaux.


La troisième révolution industrielle et énergétique


Cette troisième révolution industrielle repose sur le constat qu’il faudra changer le régime énergétique actuel qui repose pratiquement entièrement sur les énergies fossiles que sont le pétrole, le charbon et le gaz naturel. L’augmentation des prix de l’énergie et l’impératif de lutte contre le réchauffement climatique incitera fortement ou forcera l’économie à se tourner vers des sources d’énergie alternative comme l’éolien, le solaire, les biocarburants ou la biomasse


Mais comme le précise l’économiste américain Jeremy Rifkin, la mise en place d’une production massive d’énergie renouvelable nécessite en parallèle la création d’un réseau de stockage de l’énergie : « […]l’énergie renouvelable est « intermittente ». Le soleil ne brille pas en permanence et le vent ne souffle pas toujours. » Il faudra alors mettre en œuvre une gestion plus rigoureuse des stocks d’énergie pour pallier aux imprévus, et s’assurer d’une coopération internationale entre les pays pour garantir l’approvisionnement. Rifkin met en garde également contre le nucléaire, une énergie non durable qui selon lui pourrait être le plus grand frein à l’entrée dans cette révolution industrielle. Les premiers qui entameront cette révolution seront ceux qui sauront le mieux se positionner en chefs de file dans le domaine de l’énergie durable au 21ème siècle